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LES DENTS LONGUES

 

 

Comédie dramatique de 1952 durée 90' n&b

 

Réalisation et scénario de Daniel GÉLIN

D'après l'œuvre de Jacques ROBERT

Co-scénaristes Michel AUDIARD, Marcel CAMUS  et Jacques ROBERT

Dialogues de Michel AUDIARD

Directeur de la photographie Robert JUILLARD

Musique de Paul MISRAKI

Montage de Louisette Hautecoeur

 

avec

Daniel GÉLIN

Danièle DELORME

Jean CHEVRIER

Louis SEIGNER

Jean DEBUCOURT

Colette MARS

Olivier HUSSENOT

Louis BUGETTE

Joëlle BERNARD

Judith MAGRE

Yvette Etiévant

Louis de Funès

Bernard Musson

Brigitte Bardot

Roger Vadim

Jacques Harden

Robert ROLLIS

Gaby BRUYÈRE

Charles Bayard

Michel Dancourt

René LACOURT

Pierre Leproux

Jean Brunel

Guy FAVIERES

Émile Genevois

Christian Argentin

René HIÉRONIMUS

Jacques CHEVALIER

Paul Villé

André Dalibert

Dominique Marcas

Georges Montant

André Var

Bruno Crémer

Henri COUTTET

Jacques Ciron

François Vibert

Frédéric Valmain

 

 Sortie le 11 mars 1953

Résumé

 Louis Commandeur est ambitieux : il veut devenir un grand journaliste, et vite ! Il débute au "Canut", hebdomadaire lyonnais dont le directeur. Josserand, lui enseigne que la débrouillardise et l'absence de scrupules sont indispensables pour réussir dans ce métier.

 Puis. il est reporter au " Progrès " où il rencontre Eva, dont il tombe amoureux au point d'en négliger son avenir professionnel. Mais la jeune fille souhaite sa réussite et le pousse à tenter sa chance à Paris où elle l'accompagne.

 Dans la capitale. Louis gagne la confiance de Walter, le patron de "Paris-France " et devient son bras droit. Walter est le journaliste-type : fonceur, brutal, sans scrupules, mais terriblement sympathique. Un modèle pour Louis qui, marié maintenant avec Eva, se donne à fond à son travail.

 Heureusement l'enfant qui vient de naître aidera la jeune femme à mieux supporter sa solitude. Louis projette de rénover la formule du journal mais Walter traîne les pieds. Goudal, un proche collaborateur de Walter, complote avec un député de transformer "Paris-France " en quotidien politique et laisse entendre à Louis qu'il pourrait en être le patron.

 Mais Louis répugne à trahir Walter à qui il doit sa situation. La mort de leur bébé l'affecte profondément et lui fait mesurer la place qu'occupe Eva dans sa vie. Il est moins attaché à son travail et Walter l'écarte peu à peu des décisions importantes.

 Le moment parait opportun à Goudal pour précipiter l'éviction de Walter et proposer à Louis la rédaction en chef du nouveau quotidien. Belle occasion de "repartir" que saisit Louis, malgré Eva qui désapprouve cette trahison et songe à le quitter. Commandeur vient de boucler son premier numéro. Seul, au petit matin, il monte dans sa voiture. Eva l'y attend : elle a compris que le journalisme tenait dans la vie de son mari autant de place qu'elle-même.