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Drame de 1918 durée 110'

 

Réalisation et scénario de Abel GANCE

Co-scénariste Blaise CENDRARS

Directeurs de la photographie Marc BUJARD, Léonce-Henry BUREL

et Maurice Forster

 

avec

Séverin MARS

Maxime DESJARDINS

Romuald JOUBE

Marise DAUVRAY

Mme MANCINI

La petite GUYS

 

Sortie le ?

 

Résumé

 Dans un village de Provence vivent deux hommes aussi dissemblables que possible. Jean Diaz est un poète, qui n'a pas quitté sa mère et qu'exalte la joie de vivre; François Laurin est un être jaloux et brutal qui rend malheureuse sa femme Edith. C'est Mario Lazare le père inflexible d'Edith qui a contraint sa fille à ce mariage. Jean Diaz et Edith se connaissent, se rencontrent, se découvrent des affinités et leur amour s'amplifie tout en restant très pur.

 La guerre arrive. Devant l'ordre de mobilisation, Jean Diaz déchire ses poèmes, tandis que François Laurin, tout de suite incorporé, a exilé Edith chez son père dans les Ardennes.

 Le village où se trouve la jeune femme est envahi et toutes les femmes déportées en Allemagne. Sous ce coup, le dur Mario Lazare s'engage pour combattre et Jean Diaz, nommé sous-lieutenant, va retrouver François.

 Trois ans s'écoulent. Les deux hommes ont appris à se connaître et à s'estimer. Jean est réformé, il rentre au pays pour y assister à la mort de sa mère et, dans une vision, il voit passer le cortège lamentable des mères en deuil. Or, Edith s'est échappée. Elle revient, elle aussi, au pays. Elle a été violée par des soldats et Jean Diaz à qui elle avoue tout voit alors se former la procession des rapatriés et des blessés.

 Il retourne au front, retrouve François qui meurt à l'hôpital de ses blessures. Jean Diaz est devenu fou, rentré en Provence, il assemble tous ceux qui ont vu disparaître un être cher et s'écrie qu'il a vu surgir les morts; ceux-ci sont en marche, car ils veulent savoir, eux, les sacrifiés s'ils n'ont pas en vain prodigué leur vie.

 Et les morts apparaissent, parmi eux François et Mario Lazare, et Jean Diaz accuse, en leur nom, ceux qui ont profité de la guerre et qui s'enfuient, courbés sous la honte et la réprobation. L'évocation prend fin, les morts s'effacent et Jean Diaz meurt à son tour.