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VISAGES D'ENFANTS

 

 

Comédie dramatique de 1923 durée 116' n&b Muet

 

Réalisation et scénario de Jacques FEYDER

Co-scénariste Françoise ROSAY

Directeurs de la photographie Léonce-Henry BUREL et Paul Parguel

 

avec

Suzy Vernon

Victor Vina

Henri DUVAL

Charles Barrois

Jeanne MARIE-LAURENT

Rachel DEVIRYS

Jean FOREST

Arlette PEYRAN

Pierrette HOUYEZ

Arthur Porchet

 

 Sortie le 24 janvier 1925

Résumé

 Le village de Saint-Luc est le plus haut village d'Europe. C'est là qu'habitent, dans le Valais suisse, le "président" de la commune, Pierre Amsler et sa famille. La mort de la jeune Mme Amsler a durement éprouvé son fils aîné Jean, nature hypersensible, qui n'arrive pas à admettre la disparition de celle qu'il chérissait.

 Un an plus tard, Pierre Amsler songe à se remarier. Son intérieur est mal tenu, les enfants sont livrés à eux-mêmes. Il souhaite épouser Jeanne Dutois, veuve elle-même et mère d'une petite Arlette. Toutefois Amsler prend soin d'écarter Jean pour quelque temps. Il l'envoie chez son parrain, prêtre d'un village voisin qui doit préparer l'enfant, lors de son retour, à être mis devant le fait accompli.

 Jeanne Dutois est une montagnarde alerte et gaie, extrêmement travailleuse, ennemie des songes et des rêveries. Profondément choqué par les transformations inévitables de la maison, par le changement des habitudes, Jean souffre cruellement à propos des bijoux de sa mère ou des vêtements qu'elle portait, et se persuade que sa belle-mère n'est qu'une marâtre. De plus, il se heurte sans arrêt à sa demi-sœur Arlette. Peu à peu les enfants arrivent à se détester, L'hiver est revenu, et, certains soirs, Jean encourage Arlette à partir pour rechercher sa poupée perdue.

 La petite fille part dans la neige, s'égare; l'inquiétude et le remords assaillent Jean qui se résout à tout dire à son père. Les recherches s'organisent. Cependant le déclenchement d'une avalanche a surpris la fillette qui s'est réfugiée dans une chapelle où les montagnards la retrouvent évanouie et la rendent à ses parents. Jean se heurte dès lors à la froideur de son père. Il se croit coupable d'un grand crime, veut mourir. Il court au torrent et s'y laisse glisser.

 C'est Jeanne, alertée par sa fille, qui se précipite et sauve l'enfant qui allait être emporté dans le gouffre où tombe l'eau en cascade. Lorsque Jean revient à lui, il comprend soudain l'affection que sa nouvelle mère a pour lui et, pour la première fois, il l'appelle maman.