LA CHARRETTE Fantôme
Fantastique de 1939 durée 93' n&b
Réalisation et scénario Julien DUVIVIER D'après le roman de Selma LAGERLÖF Dialogues Alexandre ARNOUX Directeur de la photographie Jules KRUGER Musique de Jacques IBERT Montage de Jean Feyte Décors de Jacques Krauss et André Trébuchet Ingénieur du son Marcel Courmes
avec
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Sortie le 14 février 1940 |
Résumé
Celui qui entend, seul, le grincement d'un tombereau en marche, le bruit des roues obsédant comme une plainte, celui-là va mourir. Aussi vieille que le monde, la charrette fantôme n'a jamais cessé de rouler. Quant au charretier, c'est la Mort elle-même qui lui choisit un remplaçant. Chaque année, à la Saint-Sylvestre c'est l'homme qu'elle emporte au douzième coup de minuit. David Holm, un souffleur de verre, aigri et malade, est devenu un mauvais garçon. Il maltraite sa femme et ses enfants, donne un exemple déplorable à son frère et va s'enivrer dans un bouge, la dernière nuit de l'an, avec son inséparable ami Georges dit " l'Étudiant". Au cours d'une altercation, ce dernier frappé d'un coup de couteau meurt alors que sonne le dernier coup de minuit et la fatale charrette l'emporte. David est accusé du crime. Il se réfugie à l'Armée du Salut qui essaie, dans cette ville du Nord, d'apporter aux miséreux un peu de réconfort, de chaleur. C'est dans cet asile que le vagabond. rencontre sœur Edith qui s'attache à lui et veut le sauver. Elle lui fait promettre de revenir l'année suivante à la même date. Le printemps arrive. La déchéance de David s'accentue; sa femme, ses enfants s'enfuient. Pierre, son frère, tourne mal. Seule, sœur Edith dont la santé s'altère continue de lutter pour le salut de cette âme. Venue chercher David à sa sortie de prison, la jeune salutiste est brutalisée par celui qu'elle aime, et, l'année finie, attendra vainement son retour. Elle est mourante. David, battu à mort par un clochard, entend s'approcher de la charrette fantôme. Le moribond supplie alors la Mort de le laisser vivre pour réparer le mal qu'il a fait : sa femme veut se tuer, son frère est un dévoyé, sœur Edith se meurt. Georges, le charretier, se laisse fléchir et, pour un an, consent encore à parcourir les routes de l'au-delà.
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