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MESSIEURS LES RONDS DE CUIR

 

 

Comédie de 1958 durée 85' n&b

 

Réalisation, scénario et dialogues de Henri DIAMANT-BERGER

D'après l'œuvre de Georges Courteline

Directeur de la photographie André Germain

Musique de Francis López

Montage de Françoise Diot

 

avec

Lucien Baroux

Pierre Brasseur

Pauline Carton

Mathilde Casadesus

Micheline Dax

Paul Demange

Pierre Doris

Noël-Noël

Jean Poiret

Jean Richard

Michel Serrault

Jane Sourza

Jean Parédès

Philippe Clay

Charles Lemontier

Denise Kerny

Robert Burnier

Bernard Lavalette

Charles Bayard

Christian Brocard

Noël Darzal

Jacques Grello

Henri Coutet

Paul Villé

Marc Arian

Jean Bellanger

Bernard Musson

Hubert Deschamps

Pierre Mirat

Madeleine Suffel

Zorica Lozic

 

Sortie le 01 juillet 1959

 

 

 

 

Résumé

 Rédacteur (on dit alors - nous sommes à la Belle Epoque - expéditionnaire) au ministère des Cultes, direction des dons et legs, René Lahirier pratique l'absentéisme avec persévérance. M. de la Hourmerie, son chef de bureau, se plaint de ne le voir qu'au jour des appointements et propose à M. Nègre, le directeur, sa révocation.

 Nègre qui veut avant tout avoir la paix et donner libre cours à son penchant pour les jolis minois, éconduit son subordonné mais pour le consoler, l'invite avec sa digne femme à une soirée de cabaret au « Chat Noir ». Stupeur : parmi les chansonniers, la Hourmerie reconnaît Lahirier... car celui-ci partage les heures qu'il doit au ministère entre la Muse légère des cabarets et Gaby, une Muse moins incorporelle.

 Supplié par son sous-chef de bureau et ami Chavarax de faire acte de présence afin de détromper la Hourmerie, René Lahirier consent à passer une journée à son bureau. Ce qui nous vaut de faire connaissance avec ses collègues : le père Soupe, dont la sénilité prend ses aises à l'abri des cartons verts (il se baigne les pieds au bureau), Letondu, un paranoïaque féru de sport et de clairon qui voue une haine tenace à la Hourmerie ; Gorguchon, ancien chapelier, qui a réinstallé un atelier dans son bureau au profit de ses collègues ; Douséphir et Gripote qui font de l'escrime, tandis que les huissiers jouent au piquet.

 Tout ceci empêche le conservateur du musée de Vanne-en-Bresse de trouver la Hourmerie pour s'informer d'un dossier de legs et le malheureux s'égare d'étage en étage, rencontrant chacun des « expéditionnaires » dans sa besogne favorite. Lorsqu'il arrive chez Lahirier, titulaire du dossier, celui-ci s'est déguisé en Peau-Rouge pour effrayer Soupe et quand il arrive chez la Hourmerie, le chef de bureau a été égorgé par Letondu...

 Cinquante ans plus tard Lahirier, devenu ministre et Chavarax, son chef de cabinet, viennent inaugurer la machine électronique à classer les dossiers. Les hommes ont disparu mais les us et coutumes demeurent ; ainsi le clairon de Letondu est remplacé par un pick-up.

 Un jeune conservateur, arrière-petit-fils de celui de Vanne-en-Bresse, vient s'enquérir du legs fameux. Lahirier, ému, veut lui donner satisfaction. La machine retrouve impeccablement le dossier, que le ministre va clore : Chavarax s'aperçoit d'une petite erreur matérielle. Tout est à recommencer.