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LA FEMME EN BLEU

 

   

 

Comédie dramatique de 1972 durée 95' Couleur

 

Réalisation, scénario et dialogues de Michel DEVILLE

Directeur de la photographie Claude LECOMTE

Musique de André GIRARD, Bela BARTOK et Franz SCHUBERT

Montage de Raymonde Guyot

 

avec

Michel PICCOLI

Léa MASSARI

Michel AUMONT

Simone SIMON

Hélène DUC

Geneviève FONTANEL

Henry Courseaux

Max VIALLE

AMARANDE

Julien VERDIER

Robert Favart

Pierre Mirat

Claude BOLLING

Patricia Lesieur

Régis Wargnier

Ermano CASANOVA

Sabine GLASER

Roger Desmare

Fabienne Arel

 

 Sortie le 14 janvier 1973

Résumé

 Pierre, la quarantaine, a eu un jour une vision : celle d’une femme entièrement vêtue de bleu, belle, bien réelle mais disparue aussitôt qu’entrevue. L’existence de Pierre se trouve bouleversée par cette femme en bleu qu’il veut retrouver au plus vite. Alors, il la cherche, de jour comme de nuit, à pied ou en voiture, seul ou en compagnie d’Edmond, son ami : restaurants, boîtes, cinémas proches du lieu de la rencontre, le drugstore des Champs-Elysées, sont visités en vain.

 Aurélie, la maîtresse de Pierre, comme elle est italienne, elle l’appelle Pietro, souffre de sentir que son amant lui échappe. Certes, elle le sait volage et n’ignore rien de ses liaisons, en particulier avec Béatrice; mais elle sent bien que la femme en bleu est la seule rivale à laquelle Pietro soit véritablement attaché, fut-ce en rêve. Elle décide de la combattre et, pour ce faire, de la chercher avec lui dans Paris où, dit-il, «elle est là !». Pierre, musicologue, néglige son travail : ainsi passe-t-il tout le temps d’une émission télévisée sur un grand organiste à s’enquérir du propriétaire d’une voiture qu’il a suivie, peut-être celle de la femme de son rêve.

 Identifiée, la propriétaire de cette voiture habite un luxueux hôtel particulier, à Meudon. Il s’y rend avec Aurélie : c’est une maison de rendez-vous dont la tenancière n’a bien sûr rien de commun avec la femme en bleu ! Déçu, Pierre se retire à la campagne, dans la paix de la nature. Il y fait venir Aurélie et le couple semble éprouver la plénitude d’un amour sans partage. Pierre va même jusqu’à déclarer à sa compagne : «Tu es la femme de mes rêves». Mais bientôt, repris par ses fantasmes, il se ravise : «J’ai tué mon rêve». Aurélie comprend alors qu’elle l’a définitivement perdu : «Si tu voulais qu’elle reste un rêve, fallait pas la chercher…».

 Une nuit, alors qu’Aurélie dort, Pierre retourne dans son appartement parisien et avale un flacon de somnifères. Edmond le retrouvera mort.