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LA SYMPHONIE PASTORALE

Grand Prix au Festival de Cannes 1946

 

Drame de 1946 durée 110' n&b

 

Réalisation et scénario de Jean DELANNOY

D'après le roman de André GIDE

Co-scénariste et dialoguiste Jean AURENCHE

Co-dialoguiste Pierre BOST

Directeur de la photographie Armand THIRARD

Musique de Georges AURIC

Montage de Suzette Bouveret

Décors de René Renoux

Costumes de Georges Annenkov

Ingénieur du son Georges Leblond

 

avec

Michèle MORGAN

Pierre BLANCHAR

Line NORO

Andrée CLEMENT

Jean DESAILLY

LOUVIGNY

Mona DOL

Germaine MICHEL

Albert Glado

Marius David

Florence Brière

Rosine LUGUET

Robert Demorget

Hélène Dassonville

Renée Bouzy

 

Sortie le 26 septembre 1946

Résumé

 Le pasteur d'un village de montagne découvre, dans une chaumière isolée au milieu des neiges, une fillette aveugle, à demi-sauvage et décide, malgré l'opposition de sa femme, de l'élever avec ses enfants. Des années passent; grâce à ses patients efforts, le pauvre être déshérité s'est métamorphosé en une belle et sensible jeune fille: Gertrude. Jacques, le fils du pasteur, revient au pays après une longue absence. Il y retrouve Piette Castéran, fille d'un industriel de la région, qui l'aime depuis toujours, mais la beauté de Gertrude le trouble Pt l'attire. Son père, peut-être poussé par une jalousie inconsciente, lui fait comprendre qu'il ne peut épouser une aveugle. Avant de quitter le pays, il se fiance avec Piette.

 La vie se poursuit calme et tranquille, lorsqu'un accident révèle au pasteur que Gertrude souffre de sa cécité. Piette qui a remarqué l'attirance de Jacques pour Gertrude insiste pour qu'elle consulte un spécialiste. Celui-ci tente une opération qui est couronnée de succès, et lorsque Jacques lui rend visite à la clinique, Gertrude, le prenant pour le pasteur, l'embrasse. Elle se rend compte de sa méprise et rentre seule au presbytère.

 Se refusant à briser le bonheur de Piette, elle repousse la passion que lui avoue Jacques, revenu la voir eu cachette de ses parents. Une violente altercation oppose Jacques à son père qui lui affirme qu'il ne peut épouser Gertrude car elle l'aime, lui. Désespéré, il s'enfuit malgré l'intervention de sa mère, qui, folle de douleur, se retourne contre Gertrude et lui crie sa haine. Gertrude, devant tant d'injustice, n'a plus la force de se révolter. Et au pasteur qui cherche vainement à l'apaiser, elle reproche de l'avoir empêché d'épouser Jacques. Le lendemain matin, à l'aube, le pasteur la retrouvera, morte, sur les berges de la rivière.