Accueil Les Réalisateurs Les Films Les Acteurs Les Actrices

LE BIENFAITEUR

 

 

Comédie dramatique de 1942

 

Réalisation et adaptation de Henri DECOIN

Scénario de Pierre ASHELBÉ

Dialogues de Yves MIRANDE

Directeur de la photographie Jules KRUGER

Musique de Georges VAN PARYS

Montage de Jean Feyte

 

avec

RAIMU

Suzy PRIM

Pierre LARQUEY

Yves DENIAUD

Jacques BAUMER

Lucien GALAS

Charles GRANVAL

Alexandre RIGNAULT

Louis SALOU

Hélèna MANSON

Richard FRANCOEUR

Marcel MAUPI

Jean Joffre

Julien Maffre

André Fouché

René BERGERON

Gustave Gallet

François Viguier

Jo DERVO

Émile Saint-Ober

Pierre Cueille

Marguerite DUCOURET

Pierre Jourdan

Marcelle Monthil

Marcel Melrac

Made Siamé

Georges Jamin

Georges COLIN

Rosine LUGUET

 

Sortie le 11 décembre 1942

 

Résumé

 À Barfleur-sur-Oron, M. Moulinet jouit de la considération de tous ses concitoyens, qui l'ont surnommé "le bienfaiteur". Honnête, généreux et sage, il est à la fois l'ami de tous les notables de la ville et ne refuse jamais son aide aux plus démunis. Ainsi, il ramène à la raison ce Julliard qui menaçait d'incendier sa maison, donne un peu d'argent à ce père de famille qui ne peut soigner sa fille. Moulinet est aussi sollicité par Irène Berger, la présidente du "Soutien", une bonne œuvre destinée à aider les jeunes orphelines du département. Touché par l'action de l'association, Moulinet est aussi séduit par le charme de sa présidente, à laquelle il déclare son amour. Puis, sous prétexte de se rendre au chevet d'un oncle mourant, Moulinet va à Paris. Le temps de son séjour, il retrouve sa véritable identité : celle de Guillot, chef d'une bande de malfrats spécialisée dans les vols avec effraction. Se faisant passer pour un client, Moulinet dérobe plusieurs bagues précieuses dans une grande bijouterie. Au moment de partager le butin avec ses hommes, Moulinet annonce qu'il raccroche et va se mettre au vert.

 À son complice Bébert, il confie qu'il est amoureux d'une dame et qu'il aspire désormais à mener une vie bourgeoise, à faire le bien. Pour mettre en pratique ces bonnes résolutions, il se rend chez Claude de Vitrac, étudiant à Paris et fils du conservateur des hypothèques de Barfleur. Faisant preuve d'autorité, Moulinet lui fait restituer les 100 000 F volés à Noblet et les ciboires dérobés au curé. Il obtient aussi la promesse que ce fils de famille désœuvré ramènera dans le droit chemin la jeune Valérie, qu'il a arrachée au "Soutien". Rentré au pays, Moulinet finance la création d'un nouvel hebdomadaire local, "L'Écho de Barfleur". Dans ses colonnes, son directeur, Camille Vinchon, est ravi de pouvoir annoncer la restitution des ciboires et de l'argent volé à Noblet. De son côté, Moulinet offre à Mme Berger la plus belle pièce du butin, en guise de bague de fiançailles.

 La Police Judiciaire s'impatiente. Profitant d'une maladresse de Bébert, l'inspecteur Picard se rend à Barfleur, où il enquête discrètement. Tenté par la fuite, Moulinet décide de rester et de tout faire pour préserver son image d'honnête homme. Mais les questions de plus en plus insidieuses de Picard et les confrontations avec Bébert, puis avec le bijoutier, lui font tomber le masque. Moulinet avoue tout : sa véritable identité, le vol de la bijouterie...

 Alors qu'il est en état d'arrestation, il passe devant la maison en feu de Julliard et obtient de Picard la permission de tenter de sauver le forcené. Malgré son courage, Moulinet trouve la mort dans l'incendie. Aux yeux d'Irène Berger et de tous ses concitoyens, il demeurera ainsi le bienfaiteur de Barfleur.