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CLAUDINE à L'école

 

 

Comédie dramatique de 1937 durée 98' n&b

 

Réalisation de Serge de Poligny

D'après l'œuvre de Colette et Henri-Gauthier Villars (Willy)

Scénario et dialogues de Jacques Constant

Directeurs de la photographie Jean-Paul Goreaud et Willy

Musique de Paul Misraki

Montage de Maurice Serein

 

avec

Max Dearly

Pierre Brasseur

Suzet Maïs

Blanchette Brunoy

Jeanne Fusier-Gir

Marcel Mouloudji

Margo Lion

Katia Lova

Rognoni

Léon Larive

Marcel Charvey

Franck Maurice

Georges Marceau

Fred Marche

Solange Turenne

Auguste Bovério

Jacqueline Dumonceau

Ketty Pierson

Georges Colin

Irène Jeanning

Janine Guyon

Louis Gouget

Fanchette Mazin

René Bussy

Yvonne Broussard

Yodi Low

Moret

Martine Martin

Christiane Rénal

Élyane Soler

Jacqueline Valerio

Zélie Yzelle

 

 Sortie le 15 décembre 1937

 

Résumé

 Privée de sa mère et affectueusement mal élevée par son père, chercheur cocasse et farfelu, Claudine est une adolescente heureuse de vivre dans une campagne magnifique, de succomber aux premiers émois de son âge et d'effacer rapidement quelques larmes par un éclat de rire.

 Elle adore son école; cette école rustique et un peu folle, où règne, despotique, l'étrange Mlle Sergent. La directrice regarde souvent avec intérêt Claudine, mais Claudine s'en moque bien. Elle s'est mis en tête que le sémillant docteur Dubois lui porte attention, qu'il se plait en sa compagnie, qu'il tente de lui faire la cour.

 Or, une nouvelle institutrice est arrivée à l'école, Mlle Aimée Lanthenay paraît gauche, mal dégrossie, mais elle a un minois chiffonné et de beaux yeux. C'est en réalité une ambitieuse forcenée et qui mène rondement sa besogne d'arriviste. Claudine qui lui avait offert spontanément son amitié le constate assez vite, tandis qu'elle perce le manège de l'intrigante qui capte le besoin d'amour de Mlle Sergent et le dérive à son profit. Elle va même plus loin, sait se faire remarquer par le docteur Dubois, sait manœuvrer avec lui, et, une fois sûre d'elle, rejette au loin Mlle Sergent qui doit quitter l'école, hautaine et désabusée.

 Claudine a le cœur gros; mais la campagne est si belle, les camarades de classe si drôles, les plaisirs champêtres si évidents, le petit Mouloud, son confident, si gentil, et la fête du pays si animée, que son chagrin ne peut longtemps durer. Un tour, deux tours de chevaux de bois et il n'y paraît plus. Il y aura encore de douces journées pour Claudine.