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L'AIGLE A DEUX TÊTES

 

 

Drame de 1947 durée 93' n&b

 

Réalisation, scénario et dialogues de

Jean COCTEAU d'après sa pièce

Directeur de la photographie Christian MATRAS

Musique de Georges AURIC

Montage de Claude Ibéria

 

avec

Edwige FEUILLÈRE

Jean MARAIS

Jean DEBUCOURT

Jacques VARENNES

Sylvia MONFORT

Marguerite De Morlaye

Germaine Lefébvre

Roger Vincent

Yves Massard

Guy Favières

Victor Tabournot

Martine de BRETEUIL

Marion Tourès

Gilles QUÉANT

Maurice NAZIL

Jacqueline Marbaux

Yvonne de BRAY

Edouard Dermithe

Edward STIRLING

Gisèle Brucker

Nora Costes

André Darnay

Edith Lansac

Claude Serre

Gilles Watteaux

 

 Sortie le 22 septembre 1948

Résumé

 Aux premières années du XXe siècle, dans un pays de montagnes qu'arrose peut-être le Danube, une reine encore jeune assume le poids de son veuvage et les inconvénients de sa charge.

 Détestée par l'archiduchesse, sa belle-mère, elle traîne son ennui de châteaux en châteaux, espionnée par sa lectrice Mademoiselle de Berg, étroitement surveillée par le comte de Foëhn, ministre de la police, suivie par le duc de Willenstein son amoureux transi.

 Le chef de la police ourdit un plan machiavélique. Il a l'art d'utiliser des groupes suspects dont il flatte le faux anarchisme, ce qui lui permet de couvrir de boue la reine, il rencontre un jeune exalté, Stanislas, qui a formé le projet de tuer sa souveraine. Par une coïncidence extraordinaire, Stanislas ressemble de troublante façon au roi défunt.

 Tandis qu'une fête au château de Krantz rassemble la noblesse provinciale, une chasse à l'homme simulée de toutes pièces permet à Stanislas de s'introduire jusqu'au boudoir royal. La reine est là, solitaire, fuyant les valses et soupant avec l'ombre de son époux. Stanislas tombe évanoui à ses pieds, la reine le cache, le soigne en tant qu'Envoyé de la Mort; elle l'appelle son Destin. Le jeune anarchiste reste dans les appartements royaux. Trois jours d'amour passent vite.

 Le comte de Foëhn averti et inquiet de la tournure prise par sa machination finit par arrêter Stanislas. Il lui accorde toutefois la liberté jusqu'au départ de la reine qui veut regagner sa capitale pour tenter un coup d'état. Les jeux de l'amour et de la mort vont alors utiliser le poison et le poignard : Stanislas reculant devant un amour impossible avale une capsule fatale. La reine le bafoue, il la tue d'un coup de couteau. Elle a le temps de lui avouer son amour.