LE SICILIEN

Fernand, couturier, arrive de la banlieue lyonnaise à Paris pour présenter des modèles. A la gare de Lyon, il se coiffe par mégarde du chapeau d'un gangster italien envoyé par son patron pour liquider une bande rivale. Pris pour « Le Sicilien », il est à l'origine d'un énorme quiproquo.

Pensant qu'il est reçu par le directeur d'une maison de couture, il propose la transformation d'un bar louche en salon de présentation des modèles. La bande parisienne, d'abord étonnée, trouve « drôlement fort » l'envoyé du patron, prenant son attitude pour de la ruse et du sang-froid.

L'ami qui devait l'introduire chez les couturiers n'y comprend rien, ni la sœur de l'ami non plus. Ce n'est que lorsque cette dernière, qui n'est pas indifférente à Fernand, aura été enlevée par le gang rival que notre Lyonnais comprendra sa méprise.

Il fait front alors avec un magnifique sang-froid et, en dépit de l'arrivée du vrai Sicilien, libère la demoiselle et transforme par un tour de passe-passe les gangsters en forçats.