LE CRI DU HIBOU
Drame de 1986 durée 102' Couleur
Réalisation scénario et dialogues de Claude CHABROL D'après le roman de Patricia HIGHSMITH Co-scénariste et co-dialoguiste Odile BARSKY Directeur de la photographie Jean RABIER Musique de Matthieu Chabrol Montage de Monique Fardoulis
avec Patrice KERBRAT
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Sortie le 28 octobre 1987
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Résumé
A la nuit tombée, un homme, caché, observe une jeune femme dans sa maison. Robert, fasciné par la beauté de Juliette, se présente un jour à elle. Fragile et naïve, elle tombe vite amoureuse de ce dessinateur industriel parisien venu s'installer à Vichy et qui est en instance de divorce. Robert se sait instable et tente de dissuader Juliette de l'aimer. Mais elle s'entête dans ce sens, ce qui n'est pas du tout du goût de son fiancé, Patrick. Afin d'en savoir plus, il contacte Véronique, l'ex-épouse de Robert, laquelle lui déclare que ce dernier est un déséquilibré qui mérite une bonne correction. Violent, Patrick provoque Robert, lequel, dans la bagarre, prend le dessus et le laisse sonné. Mais Patrick disparaît. Bien qu'ayant prévenu la police, Robert est bientôt soupçonné de meurtre. Ses amis, son voisinage se laissent aller à écouter la rumeur. Robert, certain qu'il s'agit d'une machination montée contre lui, ne peut en apporter la preuve. Même Juliette finit par être convaincue de sa culpabilité. Son amour pour lui et ses soupçons ont raison de son fragile équilibre; elle se suicide. La suspicion à l'égard de Robert est totale; outre la disparition de Patrick, on le rend responsable du suicide de Juliette. Mais c'est en fait Véronique qui détient la clé de l'énigme. Elle entretient Patrick dans le seul plaisir de persécuter Robert. Patrick envoie des lettres anonymes et vient menacer sa victime -, Robert est blessé au bras par une balle de fusil. L'accident survenu au médecin venu le soigner n'écarte pas les soupçons qui pèsent sur lui; mais les aveux surprises de Patrick à la police l'innocentent enfin. En liberté provisoire, Patrick revient voir Véronique, sa maîtresse. Toujours par jeu de la persécution, ils décident de se rendre chez Robert. Dans sa maison, sous ses yeux, Véronique et Patrick se querellent, un couteau à la main, Dans la bataille, Patrick est assommé et Véronique se coupe la gorge accidentellement. Robert tend la main vers le couteau ensanglanté...
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