DIDIER

La garde du labrador d’une amie, Annabelle, tombe mal pour Jean-Pierre Costa : agent sportif, il est sommé par Richard Guerra, tout-puissant patron du club de football local, de trouver un remplaçant au joueur vedette, blessé. Et ce, avant le match suivant, contre le PSG au Parc des Princes, qu’il faudra impérativement ne pas perdre sous peine d’une relégation en deuxième division, lourde de conséquences financières.

À la place du chien, nommé Didier, Jean-Pierre trouve un matin un homme nu et muet. Surprise. Horreur. L’intrus s’incruste. Jean-Pierre se rend à l’évidence : Didier s’est mué en homme.

Il s’agit dès lors de lui apprendre les usages humains, à commencer par celui qui consiste à ne pas approcher son museau des croupes féminines… Mais le cauchemar de Jean-Pierre finit par ressembler à la chance de sa vie le jour où Didier s’avère, par hasard, être d’instinct un excellent… footballeur ! Un peu cabot, mais efficace.

Jean-Pierre le présente à Richard comme un joueur lituanien, réfugié politique, du nom de Didje Hazanavicius. D’abord sceptique, Richard donne son accord après que sa petite fille ait été sauvée de la noyade par le nouveau venu.

Séduite par ce personnage fantasque, Maria, la petite amie de Jean-Pierre l’invite au restaurant… “L’os à moelle”, puis le conduit chez elle.

Nouveau sujet de brouille entre Jean-Pierre et Maria, qui vont toutefois ressouder leur relation dans les tribunes du Parc, le soir de l’homérique rencontre.

La tactique défensive de l’entraîneur Mimouni, venu chercher le point du match nul, ne favorise pas le jeu de Didier, qui se retrouve gardien de but. Il n’en marque pas moins deux superbes buts, le second de la tête une fois redevenu chien.

Le but est validé, le PSG perd 3 à 2. Maria se demande pourquoi Jean-Pierre se confond en remerciements à l’égard de son chien… à présent doué de la parole !