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ROGER LA HONTE

 

 

Drame de 1945

 

Réalisation et scénario de André CAYATTE

D’après le roman de Jules MARY

Dialogues de Hélène MERCIER

Directeur de la photographie Armand THIRARD

Musique de René SYLVANIO

Montage de Raymond Lamy

 

avec

Lucien COËDEL

Paul BERNARD

Maria CASARÈS

Jean DEBUCOURT

Louis SALOU

Jean TISSIER

Paulette DUBOST

RELLYS

André GABRIELLO

Léonce CORNE

Philippe LEMAIRE

Marcel PÉRÈS

Paul DEMANGE

Madeleine Suffel

Charles Lemontier

Léon WALTHER

Bernard Hubrenne

Renée DEVILLERS

 

 Sortie le 13 mars 1946

Résumé

 En 1885, l’industriel Roger Laroque, directeur d’une usine à Ville d’Avray, a misé tous ses espoirs dans son invention, la première automobile à vapeur. Mais son commanditaire, Gerbier, lui réclame le remboursement immédiat d’un prêt de 80 000 francs.

 Le même soir, Gerbier est assassiné et volé par un sinistre personnage nommé Luversan. De sa fenêtre, Henriette, la femme de Laroque, en compagnie de sa fillette Suzanne, a cru reconnaître son mari dans la personne qui a pénétré dans la maison de Gerbier, voisine de leur domicile.

 Mais, au moment du crime, Roger rompait d’avec sa maîtresse Julia, la femme de son meilleur ami, l’avocat Lucien de Noirville. Pour rembourser Laroque d’un prêt qu’il lui avait consenti jadis, Julia obtient 10 000 francs de Luversan, qui lui fait une cour pressante.

 Aux abois et ne sachant comment payer ses ouvriers, Laroque va jouer cet argent au Cercle Industriel du baron de Cé. De retour à son usine le lendemain, avec la somme rondelette qu’il a gagnée, il se trouve nez à nez avec le commissaire Lacroix, venu enquêter sur l’assassinat de Gerbier. Certains des billets tâchés donnés à la victime la veille sont aisément reconnaissables.

 Aux Assises, Laroque refuse de se défendre pour ne pas compromettre Julia. Son épouse meurt de chagrin et son avocat, Lucien de Noirville, succombe à une crise cardiaque en pleine plaidoirie, alors qu’il allait innocenter Laroque après avoir appris son infortune.

 Laroque est condamné aux travaux forcés tandis que la garde de Suzanne est confiée à ses anciens domestiques, Victoire et Tristot. Laroque s’évade sur le chemin du bagne, et on le croit noyé. Il revient le soir de Noël chez Tristot pour fuir avec sa petite Suzanne.