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MORT EN FRAUDE

 

 

Drame de 1956

 

Réalisation, scénario et dialogues de Marcel CAMUS

D'après l'œuvre de Jean HOUGRON

Co-scénaristes Jean HOUGRON et Michel AUDIARD

Co-dialoguiste Michel AUDIARD

Directeur de la photographie Edmond SÉCHAN

Musique folklorique vietnamienne NGUYEN HUU BA

Montage de Jacqueline Thiédot

 

avec

Daniel GÉLIN

Lucien CALLAMAND

Jean Combal

Anh MÉCHARD

Jacques CHANCEL

Le petit DANG VAN NHAN

DANG VAN THAN

BE THI NAM

NGUYEN PHUONG

LUONG VAN VUONG

 

Sortie le 15 mai 1957

  Résumé

 En 1950, Paul Horcier débarque à Saïgon. Il est accueilli par Cruchet, le sous-directeur de la compagnie Dussollier qui va l'employer. Cruchet le conduit dans le dédale des rues jusqu'à son appartement. Mais Horcier avait accepté, pour 200 000 francs, de convoyer un colis de dollars jusqu'à Saïgon.

 À peine Cruchet est-il parti qu'un inconnu fait irruption pour réclamer le paquet : mais Horcier lui déclare que celui-ci lui a été dérobé sur le bateau. Le soir, Horcier est traqué par les contrebandiers de devises et réussit à leur échapper en se réfugiant dans une maison occupée par Anh, une jeune Eurasienne qui accepte, contre une forte somme d'argent, de lui laisser passer la nuit dans sa chambre.

 Au matin, contre l'argent qu'il lui reste, Horcier réussit à persuader Anh de le conduire à Vin Bao, son village natal, situé dans la banlieue de Saïgon, où il est sûr que les trafiquants ne le trouveront pas. Parvenu à destination, Horcier est accueilli par la famille d'Anh, composée de son père, qui lui offre une hospitalité typiquement orientale, de la mère qui ne cache pas son hostilité parce qu'il est Français, et de son jeune demi-frère Haum, plein de gentillesse et de malice.

 Horcier et Haum deviennent des amis. Anh, qui voulait revenir à Saïgon pour reprendre son emploi, en est empêchée par la guerre qui fait rage. Petit à petit, Horcier commence à éprouver de la sympathie pour les habitants de ce village qui traverse des moments difficiles à cause de sa situation au milieu de la ligne de front.

 Les maladies infectieuses font des ravages dans la population et la famine menace. Horcier se dévoue, utilise l'argent donné à Anh pour aller chercher de la nourriture et de la quinine au poste français le plus proche. En fin de compte, après avoir vainement tenté une démarche auprès des autorités, il fera sauter le barrage installé par les Français afin de permettre au village de recommencer à cultiver le riz et retrouver ainsi la prospérité. Refusant de répondre aux injonctions d'une patrouille, Horcier sera abattu aux côtés d'Anh, dans la barque qui les ramenait au village.