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MON AMI VICTOR !

 

 

Comédie de 1930

 

Réalisation et scénario de André BERTHOMIEU

Co-scénariste Georges DOLLEY d’après sa nouvelle “Le Repoussoir”

Directeurs de la photographie Georges PÉRINAL et Jean ISNARD

Musique de René SYLVIANO

 

avec

René LEFÈVRE

Pierre BRASSEUR

Gabrielle FONTAN

Émile GARANDET

Simone BOURDAY

Alice AEL

 

Sortie le 26 décembre 1930

Résumé

 Victor de Fleury est un nobliau désargenté de vingt-cinq ans, naguère rentier, que la crise a réduit au chômage : il vit chichement, dans une pauvre mansarde, et compulse en vain chaque matin les offres d’emploi, à la recherche d’un gagne-pain.

 Toutes ses tentatives de trouver un travail se heurtent à l’échec. Jusqu’au jour où il tombe sur une petite annonce du “Figaro” ainsi libellée : « On demande monsieur présentant bien, pour travail facile, agréable. Forte rémunération. » Il se précipite à l’adresse indiquée, celle d’un certain Edgar Flanochon, profession : businessman.

 De nombreux postulants sont déjà sur place. Sa bonne mine et ses titres aristocratiques lui valent d’être engagé, pour une occupation, à vrai dire, peu banale : il doit servir de faire-valoir à un riche intrigant en quête de reconnaissance sociale. Son repoussoir, en quelque sorte.

 Flanochon est en effet sur le point d’épouser Suzy, la fille du banquier Persil-Véron et a besoin d’un « ami » godiche pour le mettre en valeur. Il sera pour cela grassement payé.

 Victor hésite, car la fortune, au même moment, lui sourit : un pari risqué sur un cheval au nom prédestiné de “Milliardaire” vient de lui rapporter un gain inespéré. Mais pour assurer un avenir encore incertain, il accepte la proposition de son mentor.

 Les deux hommes sont accueillis dans la somptueuse résidence de Persil-Véron, par le banquier, sa femme, leur fille Suzy et la vieille tante Liliane.

 Victor s’applique du mieux qu’il peut à son rôle de benêt de service, face au bellâtre Flanochon, qui ne rate pas une occasion de l’humilier.

 C’est ainsi qu’une partie de chasse tourne à sa confusion : il doit simuler une chute de cheval, lui qui a fait ses classes à Saumur ! À la longue, il commence à trouver ce persiflage odieux, surtout auprès de la candide Suzy, par laquelle il se sent attiré.

 Ne lui témoigne-t-elle pas, d’ailleurs, un intérêt compatissant ? Au cours d’une soirée mondaine, il décide de jeter le masque, en se mettant sur son trente-et-un et en déclamant avec éloquence un texte poétique : peine perdue, c’est encore Flanochon qui lui vole la vedette, par son imitation cocasse d’un chanteur en vogue.

 Seule la tante Liliane est sensible à sa prestation : sourde comme un pot, mais se piquant de culture, elle l’engage à prix d’or comme lecteur, tandis que Flanochon épouse Suzy, laquelle s’avère au fond n’être qu’une petite bourgeoise sans cœur ni cervelle.