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UN DRÔLE DE DIMANCHE

 

 

Comédie dramatique de 1958 durée 90' n&b

 

Réalisation de Marc ALLÉGRET

Scénario et dialogues de Jean Marsan et Pascal Jardin

Co-scénariste Serge de Boissac

Dialogues de Pascal Jardin et Jean Marsan

Directeur de la photographie Jacques Natteau

Musique de Paul Misraki

Montage de Suzanne de Troeye

Décors de Maurice Colasson

Costumes de Jacques Heim

Ingénieur du son Jacques Gallois

 

avec

Danielle Darrieux

Bourvil

Arletty

Jean Carmet

Jean-Paul Belmondo

Roger Hanin

Jean Lefebvre

Jean Ozenne

Fernand Sardou

Nicolas Vogel

Jean Wall

Gisèle Grimm

Colette Richard

André Philip

Jean-Louis ALLIBERT

Henri Coutet

Olivier Darrieux

Charles Bouillaud

Marcel Bernier

Michel Subor

Michel Vocoret

Georges Demas

Pierre Durou

Françoise Saint-Laurent

Cathia Caro

 

 Sortie le 19 novembre 1958

Résumé

 Rédacteur concepteur à « Publi-Paris », Jean Brévent a été abandonné par sa femme, Catherine, il y a cinq ans. De cela, il ne s'est jamais remis. Un jour, il rencontre par hasard Catherine dans l'autobus et amorce avec elle la conversation des gens qui s'aiment encore et n'osent se l'avouer. Catherine descend. Il la suit, la volt pénétrer dans un immeuble et, guettant sa sortie, se souvient des principales étapes de leur vie.

 Leur rencontre à la fin de la guerre ; elle est pharmacienne, lui officier couvert de gloire. Leur vie commune à Paris, où Catherine s'adapte mal à une vie matériellement modeste. Enfin, leur séparation. Revenant à la réalité, Jean poursuivant sa filature, découvre que Catherine l'a quitté pour vivre avec son plus vieil ami de guerre, Robert. conçoit aussitôt un plan de vengeance. Invitant Catherine à venir le voir à « Publi-Paris », il s'y fait passer pour le directeur général et lui demande de venir avec Robert, le dimanche suivant, dans sa propriété de campagne où ils régleront la question de leur divorce.

 Catherine accepte, mais ira seule. Pour jouer son rôle de directeur, Jean a emprunté la voiture de son patron et la propriété d'une amie. Cette amie, Mme Amier, découvrant qu'en réalité Jean à l'intention de tuer sa femme, suit le couple avec sa fille le jour du rendez-vous.

 Au cours d'une halte, Catherine apprend par Mme Amier et à l'insu de Jean, que son mari n'est pas directeur de « Publi-Parîs » ; qu'il ne lui a pas pardonné sa trahison et a l'intention de la tuer quand ils seront arrivés dans la propriété. Par amour et repentir de sa faute, elle continue pourtant à jouer le jeu jusqu'au bout.

 Dans la propriété, Jean s'apprête à tuer sa femme. Celle-ci accepte entièrement son châtiment et ne cherche pas à fuir. Mais, à l'instant où nous touchons au drame, Jean tombe à l'eau. Catherine ne peut retenir son rire et Jean, de l'eau jusqu'à la ceinture, pitoyable, lui crie à la fois sa haine, son amour et son désespoir. Le soir même, tout orgueil étant aboli, ils se retrouvent réconciliés pour toujours.